mardi 26 février 2013

OPERA GARNIER

Dimanche dernier, à l'occasion d'une visite offerte aux abonnés de l'Opéra Garnier, j'ai passé l'après-midi à l'opéra. Nous étions nombreux, à avoir reçu l'invitation spéciale pour cette visite exceptionnelle! Il était même autorisé de pénétrer dans les coulisses et aux foyers, ainsi que de voir "le ventre" (ou "le coeur") de l'opéra. Par imprudence, je n'ai pas pris mon appareil de photos et ai fait toutes les photos avec mon téléphone  - le résultat est, comme vous pouvez le constater, minable. Tant pis.

"Il n'y a pas à choisir, il faut être Dieu ou architecte!"



Charles Garnier était bon vivant, colérique, désinvolte, mais il se croyait toujours malade! Il aimait les voyages, la poésie, les jeux de cartes et détestait les critiques, la tour Eiffel ou encore le gris et le noir...
Les monuments qu'il a construits sont à son image: exubérants, richement ornés et hauts en couleur et en dorure à l'intérieur! 
En fin d'année 1860, un concours est lancé pour la construction d'un nouvel opéra à Paris. Les délais sont très courts, mais Charles Garnier décide de tenter sa chance. L'architecte Violet-le-Duc, soutenu par l'impératrice Eugenie, fait partie des favoris. Mais, à la surprise générale, c'est Charles Garnier, son ancien stagiaire, encore inconnu, à l'âge de 35 ans, qui est sélectionné parmi les 171 autres concurrents! 



Les travaux durèrent 15 ans et coûtèrent 33 millions de francs, soit trois fois plus cher que le devis initial!


Le plafond est peint par Marc Chagall et le lustre pèse 8 tonnes!


Le grand foyer, le lieu de promenade des spectateurs pendant l'entracte.



Rouge et or, la salle de spectacle, dessinée en fer à chacal, à l'italienne, compte 1900 siège de velours rouge.












Pas moins de 300 ruches ont pris place dans la capitale sans compter une centaine de ruches sauvages, nichées nottament dans les troncs d’arbres. Le miel de Paris, dit toutes fleurs, est d’une qualité exceptionnelle en raison de l’absence d’insecticides, d’engrais et de la présence de nombreuses variétés de fleurs. Ce qui n’est malheureusement plus le cas dans nos campagnes…
Les plus célèbres sont celles du toit de l’Opéra Garnier : Installées depuis 1982, ces ruches ont permis de récolter un miel de grande qualité et vendu à prix d’or (15€ pour 120g !). La recolte se materialise en 800 pots par an!                                      via





photos 1,2,5,6,7,8,10,11,12,13,14, 17,18,19,20 Jacques Bravo




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